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 « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open |

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Tyler A. Benett

Tyler A. Benett


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MessageSujet: « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open |   « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open | EmptyMer 4 Fév - 0:53

    Assis dans un fauteuil autrefois rouge, plein de poussière mais tout de même confortable, j'attendais. Le feu que j'avais fais crépitait avec chaleur, faisant refléter la lumière orange contre mon visage. Il y avait quelque chose qui, pourtant, me faisait froncer les sourcils. Ces derniers jours ne s'étaient pas montrés cléments avec moi. Aria me révélait ce qui la tracassait, la gênait ( autrement dit, moi ). Alana me laissait tomber, elle me jugeait. Deux amies qui partaient, c'était beaucoup. Sûrement beaucoup trop. Mes paupières se refermèrent un instant sur mes yeux d'un bleu éclatant. La vie était si dur, sans pitié. Vous n'aviez pas de seconde chance, c'est ça qui fait mal. Un petit coup raté, ça vous poursuit le restant de votre existence. Voilà ce qui m'a achevé. J'avais fais une faute, j'avais touché d'un peu trop près Aria et, apparemment, elle s'en était souvenue. J'étais bourré, qu'en pouvais-je ? Etais-ce de ma faute ? Je ne m'en souvenais pas, alors, pouvait-elle me pardonner ? Et Alana, me dire que je brisais le coeur des gens... Ce n'était pas la chose la plus joyeuse que j'aie entendue. Il y avait un problème dans ma vie mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Etais-ce l'intérêt que je mettais à mes conquêtes féminines ? Pourtant j'étais comme ça, quand quelqu'un devenait mon ami, c'était en toute connaissance de causes. Pourquoi me juger alors maintenant ? Des années plus tard ? Je mis ma tête dans mes mains et me forçai à respirer plus lentement. J'étais trop bouleversé que pour penser mais, à l'heure actuelle, c'était la seule chose que je pouvais faire. Je ravalai un sanglot qui me montait à la gorge. C'était insupportable, vivre dans ce doute... J'avais besoin de reprendre confiance en moi, de me ressaisir. Mais à chaque fois que je plaçais le pied sur une pierre, je dérapais et tombait dans le précipice. Ça recommençait à l'infini. J'étais dans ce fauteuil depuis plus de 4 heures, depuis, je n'avais pas bougé, réfléchissant, remuant mes pensées, les retournant dans tous les sens et sans pour autant trouver le détail qui bloquait. Je n'en pouvais plus, plus du tout.
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Tally M. Swan

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MessageSujet: Re: « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open |   « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open | EmptyJeu 5 Fév - 23:22

    Tally entra dans le foyer. Elle n'en pouvait plus. Elle avait passé la journée à faire le ménage chez elle, et je peut vous dire qu'il y avait du boulot. Et puis, sa nuit avait été assez tourmentée par ses réflexions, comme par exemple " quand est-ce que je pourrais avouer à Edward que je l'aime ". Question inoffensive vous dites ? Et pourtant, elle l'a tenu éveillée jusqu'à plus de une heure de matin, avant qu'elle ne se fasse emportée par le sommeil qui alourdissait ses paupières, et elle plongea la tête la première dans son coussin. Toute la nuit elle n'avait cessé de voir le jeune homme dans ses rêves, alors parfois il était dans ses bras, et d'un coup, pouf, plus rien, et il réapparaissait un peu plus loin dans les bras d'une grande blonde siliconée et qui avait sans doute eu plusieurs fois recours à la chirurgie esthétique pour avoir un corps aussi parfait. La voix d'Edward sonnait comme une douce mélodie dans la pénombre, alors qu'il disait les trois mots magiques que Tally n'avait pas encore eut le courage de lui prononcer, en face du moins. " Je t'aime ". Ouais, on va plutôt dire deux mots et demi... mais évidement, comme dans tout les cauchemars de ce type, qu'elle avait déjà croisé plusieurs fois le long de sa courte existence, c'était à la grande blonde qu'il les disait, et pile au moment où il se penchait vers elle pour l'embrasser, le subconscient de la jeune femme eut la bonté de la laisser se réveiller. Tally s'était donc redressée brutalement, la respiration haletante, les mains moites et transpirante de partout. Elle passa une main tremblante dans ses cheveux bruns emmêlés, inspirant et expirant à fond pour reprendre le contrôle sur sa respiration. Elle jeta un coup d'oeil à son portable, qui affichait 4h56 du matin. Bon, une petite douche ne lui fera sans doute pas de mal, vu qu'il n'y avait malheureusement plus sa mère pour lui faire la remarque qu'elle se lève de plus en plus tôt... si elle savait, et surtout si elle était là.

    8h30. Elle était à présent vautrée sur son canapé, soupirant pratiquement toutes les cinq minutes. Elle ne pouvait rien faire de plus. Tous les livres qu'elle avait dans sa bibliothèque avaient déjà été lu à de nombreuses reprises, au début histoire de relire ses romans favoris, puis c'est passé presque à la routine. Elle connaissait même certains passages pourtant pas très simple à comprendre par coeur. Elle n'avait qu'eux, vue que comme les autres adultes, les romanciers et auteurs avaient également disparus, donc qui dit plus d'écrivains, dit plus de livres, forcément. Les seuls livres qu'elle avait laissé de côté, étaient ses livres de mathématiques et de matières scientifique. D'accord elle s'ennuie à mort, mais faut pas pousser son désespoir jusqu'à ce qu'elle lise ces livres ! Faut pas exagérer non plus.
    Tally regarda une fois de plus l'heure, qui indiquait cette fois 8h32. Très grande avancé me direz-vous. En effet, mais elle s'ennuyait tellement, et comme son portable ne passait bizarrement pas, elle ne pouvait pas communiquer avec ses amies pour qu'elles aillent se balader tranquillement dans les rues vides et silencieuse, juste animées par les éclats de voix de ces adolescentes, de Vancouver. Que faire d'autre, mis à part se tourner les pousses ? C'est alors qu'un petit nuage de poussière se souleva dans l'air quand Tally changea de position et qu'elle avait passé ses pieds sur la table basse du salon. N'étant pas de nature maniaque, elle est même bordélique, cette découverte la fit grimacer et elle se leva péniblement pour aller chercher l'aspirateur qui était à sa place habituelle depuis 2005.

    12h05. Tally s'écroula sur le fauteuil, les jambes en compote, et le dos dans le même état. Elle venait de passer quatre bonnes heures à faire le ménage dans tous les recoins de la maison, de la cave au grenier. Elle en pouvait plus. Une deuxième douche sera sans doute nécessaire. Mais pour le moment, il fallait qu'elle se repose. Sa nuit presque blanche n'aidait en rien à améliorer la fatigue qui l'envahissait dangereusement, et la jeune femme se surprit à piquer du nez plusieurs fois de suite. Elle décida donc, pour éviter de se cogner la tête si elle tombait en avant en train de dormir et de finir à l'hosto, le front en sang, elle enleva ses chaussons, et oui il y a des habitudes difficile à perdre, et s'allongea en soupira de fatigue sur le divan. Elle contempla le plafond pendant de longues minutes, avant de se laisser bercée par le léger tic tac que l'aiguille de l'horloge émettait. Les paupières lourdes, elle mit moins de cinq minutes avant de tomber dans les bras de Morphée.

    Tally se réveilla quelques heures plus tard, les rayons du soleil qui commençait sa descente à l'horizon éblouissant ses yeux encore clos. Elle les ouvrit, mettant une main entre elle et la boule de feu qui brillait dans le ciel bleu. Il serait peut-être temps de sortir un peu, avant de prendre racine. Et puis, ce silence dans cet appartement la mettait particulièrement mal à l'aise, et lui rappelait à chaque fois ce matin du 15 octobre 2005 où elle hurlait presque le nom de sa mère dans toute l'habitation. Elle attendait toujours la réponse d'ailleurs... Elle secoua la tête pour enlever ce mauvais souvenir de ses pensées, et se leva du canapé, pour attraper son portable qu'elle glissa dans sa poche, réflexe, son sac à main et se chaussa. La douche attendra, pour l'instant elle avait besoin de prendre l'air, et tout de suite.

    La jeune femme entra donc au foyer, la tête dans ses pensées, quand un bruit de fauteuil qui grince la fit presque sursauter. Elle se retourna, le coeur battant, s'imaginant déjà Edward en train de la regarder et de sourire. Mais la personne qu'elle vit la fit rougir. Tyler. Aïe. Tally se mordit la lèvre inférieur, et hésita une fraction de seconde entre rester et partir immédiatement, tellement la situation allait devenir gênante, autant pour l'un que pour l'autre. Enfin, connaissant le caractère de Tyler, même si elle ne lui avait parlé qu'une fois, malgré le léger dérapage qu'elle avait eut avec lui quelques temps auparavant, la brunette savait très bien le comportement du jeune homme envers les femmes. Il sortait avec elles, juste pour avoir ce qu'il voulait, ou bien, comme dans le cas de Tally, il allait en boite, buvait et finissait sa soirée dans les bras d'une nouvelle fille à accrocher à son tableau de chasse. Il ne devait pas avoir beaucoup de regret, Tally quant à elle, en avait énormément. Elle avait perdu sa virginité, et cet acte lui pesait gros sur la conscience, car elle avait l'impression de déjà tromper Edward alors qu'elle ne sortait pas encore avec, et avec qui elle ne sortirait pas de si tôt soit dit en passant.
    Pesant le pour et le contre pendant quelques secondes, Tally décida en fin de compte de rester. Bah, peut-être qu'il ne viendrait pas lui parler. Et puis, faut bien qu'elle accepte les conséquences de cet évènement tôt ou tard. Elle inspira donc un bon coup, et alla s'assoir sur un fauteuil, un peu éloigné du jeune homme, et elle se perdit dans la contemplation des flammes qui dansaient dans la cheminée.
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Tyler A. Benett

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MessageSujet: Re: « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open |   « La vie est difficile. Comment pensiez-vous qu'elle était ? » | Open | EmptyVen 6 Fév - 0:41

    Ma journée, elle s'était résumée à une incrustation dans une fête où je ne connaissais personne, lassé, j'étais parti prendre l'air, passé devant plusieurs maisons et m'amusait à observer à travers les fenêtres le désordre qui rêgnait à l'intérieur. Il y a deux jours, j'avais moi aussi rangé tout l'appartement, il y avait d'ailleurs 4 gros sacs poubelles en bas de l'escalier qui attendaient toujours que Nate les trie. Je ne m'étais pas " amusé " depuis au moins une semaine - chose extraordinaire pour moi ! - mais étrangement, ça ne me manquait que moyennement. J'allais encore attendre un peu avant de m'y remettre. J'étais toujours perdu dans mes pensées, dans l'admiration des flammes qui, devant moi, trouvaient le courage de danser, toujours danser avec une couleur rouge vif qui ondulait chaleureusement. J'enviais le courage de ces flammes qui, ne s'arrêtaient qu'après plusieurs heures et même lorsqu'elles avaient disparues, les cendres restaient pour marquer leur passage. Je les enviais.

    J'entendis la porte s'ouvrir, des pas s'arrêter, puis recommencer pour s'avancer et venir s'asseoir à un fauteuil à moins de trois mètres du miens. C'était une démarche féminine, bien qu'elle ait l'air un peu maladroite et chamboulée, elle était souple et élégante. Je ne l'avais pas vue, je ne savais pas qui elle était, mais mes yeux ne s'étaient même pas détournés du feu. J'avais perdu toute joie de vivre apparemment. Il était temps que je me ressaisisse. Je lâchai d'une voix lourde, presque sans intérêt et même pas du tout amicale. Ce n'est que qu'en j'eus fini de parler que je me rendis compte que si j'avais été quelque d'autre, je serais parti sans rien dire... :

    « Vive la politesse... BON-JOUR... »

    Je me retournai pour voir - quand même - à qui j'avais l'honneur. Mes yeux commencèrent par glisser le long du sol et remonter sur des pieds, le long des jambes puis pour arriver à la tête qui m'était familière. Cependant, le nom ne me revenait pas. Je me rappelais d'avoir été avec elle mais... Impossible de me souvenir... C'était très, très, très embarassant. Je me contentai de m'attarder deux secondes sur son visage pour revenir sur mon feu. Les yeux perdu dans le vide, j'essayai de me montrer un peu plus amical sans pour autant y arriver.

    « Ho hum... Bonjour... »

    Comment se faisait-il que je ne me rappelais pas son nom ? Je devenais vieux ? Ou était-ce le fait que je n'étais pas sorti depuis longtemps. J'hésitai pour ajouter quelque chose d'autre mais après une légère hésitation, je ne répondis rien. Mieux vallait ne rien répondre dans de telles circonstances. Si elle voulait, elle dirait quelque chose, si non, alors nous nous tairions tous les deux jusqu'à ce que je parte ou qu'elle parte. La seule chose dont j'étais sûre : je ne draguerais pas, je ne m'intéresserais même pas...
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